Personne ne se retrouvera dans ce procès du dictateur Irakien. Il faudrait « 35 ans » pour juger tous les crimes du dictateur, pour que par exemple chaque communauté voit midi à sa porte. Qu’une seule accusation puisse faire pendre l’accusé crée un sentiment de frustration énorme de-ci, de-là, à juste titre.
Le procès de la vérité, voilà ce que réclame l’ensemble des parties. Cela comprend la liste exhaustive des exactions imputables à l’ancien dictateur dans la sphère Irakienne intérieure mais pas seulement. Le procès d’un tel personnage est aussi celui d’un réseau planétaire. Il faudrait disséquer chronologiquement les soutiens dont a bénéficié l’ogre de Bagdad, quels qu’en furent les revirements successifs intervenus au longs de ces décennies. Quasiment tout le monde a quelque chose à reprocher à S.H., aussi bien les amis que les ennemis de G.B, J.C, T.B, M.T, G.S, … Z.Z, la liste est incommensurable.
Le véritable procès de la vérite devrait condamner S.H à subir un procès fleuve à perpétuité qui instruirait jusqu’à sa mort tous les chefs d’accusations – sans restriction aucune – qu’il s’agisse d’intérets communautaires, particuliers, nationaux et internationaux, dont l’agenda serait dicté par l’ordre d’arrivée des dépositions de plaintes. Le but ultime serait d’instruire tout un chacun, si possible, du vrai fond de l’Histoire ... !…